J’ai lu mon premier livre en anglais

Lecture de l’article : 5 minutes

Passionnée par la culture britannique et ayant le souhait d’améliorer mon anglais, j’ai décidé de lire mon premier livre en anglais, emprunté à la médiathèque. Régulièrement, je lis des articles de presse en anglais issus du Daily Mail par exemple. Mais la lecture d’un ouvrage en anglais américain du début du 20ème siècle est une autre affaire.

Le livre dont il s’agit est « L’étrange histoire de Benjamin Button« , une nouvelle fantastique parue en 1922 et écrite par Francis Scott Fitzgerald.

Tout d’abord, quelques mots sur l’auteur, Francis Scott Fitzgerald (1896 – 1940) est un écrivain américain, chef de file de la Génération perdue (courant littéraire américain qui désigne des auteurs américains exilés à Paris lors de l’entre-deux-guerres à cause des mutations sociales et morales de leur pays). Il a par ailleurs lancé la carrière d’Ernest Hemingway (Prix Nobel de littérature en 1954). L’œuvre de Fitzgerald, vouée à l’oubli ou considérée comme ratée dans les années 1930 (à cause de sa dépression, son instabilité et son manque d’inspiration), suscite finalement un vif intérêt dans la seconde partie du 20ème siècle à tel point qu’il occupe aujourd’hui une place majeure dans la littérature américaine.

Francis Scott Fitzgerald (1937)

Résumé de la nouvelle fantastique : En 1860, à Baltimore (ville du nord-est des États-Unis située dans l’État du Maryland), Mr. et Mrs. Roger Button occupent une situation enviable. Leur enfant à venir s’apprête à voir le jour dans l’hôpital de la ville. Mais celui-ci, qu’ils baptiseront Benjamin, ne correspond pas à leur légitime attente. L’enfant naît avec l’apparence d’un homme de 70 ans. Les premières années seront difficiles pour l’enfant ridé et rejeté par tous…

Mon avis : j’ai beaucoup aimé l’histoire, originale et bien écrite. Elle permet de se questionner sur le temps qui passe et les étapes de la vie. Une sorte de vie vécue à l’envers du déclin à l’ascension pour finir à nos premiers souffles, ce cheminement est assez déroutant. Cela met néanmoins en exergue les points culminants de la vie où toutes les portes de la réussite et du succès sont ouvertes mais aussi les moments de déclin où le physique et l’immaturité intellectuelle nous freinent pour vivre pleinement. Une invitation à la réflexion particulièrement intéressante donc. Et si on vivait à l’envers ? De la personne âgée au nouveau-né ? Concernant l’anglais désormais. L’ouvrage était heureusement traduit. A la lecture de la langue originale, je comprenais le sens global mais la traduction me permettait de saisir toutes les subtilités du texte. En effet, un anglais littéraire est ponctué de second sens, d’expressions parfois inconnues et de la concordance des temps pas toujours évidente à comprendre.

En conclusion, je pense retenter l’expérience de l’ouvrage en anglais mais toujours avec la traduction et sur un livre moins classique peut être, quelque chose de plus simple sur un plan littéraire. En attendant, je continue la lecture de la presse anglaise, of course !

A savoir : cette nouvelle fantastique a été adaptée au cinéma en 2008 avec Brad Pitt dans le rôle de Benjamin Button et Cate Blanchett.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

%d blogueurs aiment cette page :